Music when the lights go out

Je n'avais plus d'inspiration. Mon quotidien n'était que trop banal, inintéressant, du moins le croyais-je.
Mais les circonstances actuelles (la dernière demi-heure) me force à écrire. Dans le désespoir, l'inspiration ne vient pas, les automatismes prennent le dessus. Mon cousin, dont j'ai déjà parlé ici, que j'aime comme un frère, m'a envoyé un sms très alarmant. Il ne va pas bien du tout. C'est de famille.
Il va même moins bien que moi. Pas de jalousie.
Il n'est pas rentré chez lui depuis 3 jours, "ne veut plus vivre dans ce monde". Il est injoignable. Bien. Je tremble de tout mon corps. Sa mère est dans tous ses états. Quel connard. Je vis chaque seconde dans une angoisse grandissante. A chaque seconde j'ai l'impression de perdre un combat. J'ai peur d'apprendre ce que personne ne veut apprendre. Vous savez quoi. Je n'ose écrire le mot qui commence par un m, je ne veux pas lui donner la chance d'exister. Pas maintenant. Jamais. J'ai tellement les nerfs que je n'arrive pas à pleurer. Je regarde mon portable, rien de nouveau. J'aimerais l'éteindre.
J'ai remarqué cette chose ironique: les choses ne semblent vraies que quand nous avons peur qu'elles touchent à leur fin.
J'ai peur. Plus que jamais je crois.
Je crois qu'un rendez-vous avec le psy va s'imposer, quelle que soit l'issue de cette atroce épreuve.
A bientôt. Peut-être.

J'aime surprendre.

TOP 5 DES CHANSONS FRANCAISES SUPER BELLES ALORS QU'ELLES SONT CHANTEES PAR DES NAZES

1)

2)

Jean-Jacques Goldman & Michael Jones - Je Te Donne
envoyé par slimdu95230. - Clip, interview et concert.

3)

4)

5)

(Oui, l'appellation "Nazes" est une provocation gratuite, bête et méchante. Mais vous voyez ce que je veux dire par là, non?) Les années 80, c'était bien. Et je suis faible. Je ne résiste pas, dès qu'une chanson parle de gosses, de déception amoureuse, ou dès qu'il y a une petite partie de guitare cool, je fonds. J'aurais pu balancer 12 chansons écrites par Michel Berger ("Message Personnel"!), ou du Renaud, ou du Balavoine, ou du Emilie Jolie aussi. Adieu, crédibilité Rock'n'Roll.

Cette nuit, j'ai encore fait un rêve... Intéressant.

Je suis à une soirée, ou un truc dans ce genre, je sais pas trop où - là n'est pas l'important.
Je rencontre une fille. Une fille super fragile, on le sent, avec un accent inconnu.
Et puis, flash forward.
Cette fille et moi, on se marie. Ce qui me laisse à penser que le personnage que j'appelle "je", ce personnage que j'incarne dans mon rêve, ce n'est pas moi: ceux qui me connaissent savent que je suis férocement antimariage. Bref.
Moment étrange: mon père met la main dans sa poche et me dit "c'est le moment", un sourire aux lèvres.
Et il sort une alliance. HAHAHAHAHA no way. Je refuse de passer l'alliance. Alors que c'est MON mariage. Qu'est-ce-que je peux être con.
2ème flash forward: une autre fille, ma belle-soeur semble-t-il, est avec moi dans une chambre d'hôtel. Ma femme est dans une baignoire, elle vient de se tailler les veines, et ça n'a pas l'air de me surprendre. Elle est toujours consciente, tout est d'une grande tristesse, on parle. Elle a l'air en pleine forme et je me réveille.

Va analyser ça! Je le repasse en boucle dans ma tête depuis ce matin, essayant de trouver une signification plausible.
J'y comprends rien (le retour).
C'est chiant quand même. Je pourrais pas faire des rêves érotiques, merde? Au moins j'aurais pas à me prendre la tête.

En ce moment, je comprends plus rien.
Déjà, je fais des rêves complètement zarbi; soit super glauques, soit tout mielleux et touchants et mignons et émouvants, un truc à vomir; j'y comprends rien.

Ensuite, j'ai l'impression que la terre entière me fait la gueule. Pourtant je lui ai rien fait de mal à la terre entière, je peux même dire que l'aime bien. J'y comprends rien et c'est pas tout.

J'ai des hallucinations. Je crois reconnaître quelqu'un dans la rue, je vais pour le saluer, et à 2 mètres je me rends compte que c'est une monumentale erreur. Ca m'arrive tout le temps et j'y comprends rien.

Il y a aussi des trucs plus chiants: Genre, j'ai la super motivation pour aller jouer de la gratte dans un bar. Et 2 heures avant, je me chie dessus et je me dis qu'à la place je vais aller composer une symphonie. Ou bien juste un petit morceau de pop sucrée, avec des violons (morceau qui, si j'arrive à le finir et c'est pas gagné, sera sur mon blog si je trouve un moyen de l'encoder. Beaucoup de "si"). Bref, ce bar j'y suis toujours pas allé. Pourtant j'adore ça, jouer de la gratte et voir les gens chanter avec moi. J'y comprends rien.

Ah oui, et puis aussi: j'ai trouvé un boulot dans une agence d'animation, je vais commencer à la rentrée comme hôte d'accueil (d'ailleurs si vous habitez près du Monoprix rue d'Auteuil dans le 16ème, passez me faire un coucou du 2 au 11 septembre), et j'ai l'impression que ça ne réjouit personne. Moi je suis sorti j'étais a donf, pompélope et tout. Et là, juste une frustration, j'ai pas l'impression que ça arrange les choses. Comme quand j'ai eu mon bac. J'y comprends rien.

J'essaie de faire pour que tout aille au mieux, et j'ai l'impression que c'est tellement insuffisant que ça ne fait qu'aggraver les choses. J'y comprends rien.

Ça fait des années que je m'efforce d'apparaître comme sympathique aux yeux des gens.
Connement, parce que j'aime bien qu'on m'aime.
Et je me suis toujours dit que le meilleur moyen pour que les gens vous aiment bien, c'est de les faire rire. Ça débloque un truc. Les gens se détendent. Les gens aiment rire, et par conséquent aiment la personne qui les fait rire. C'est le syndrome de Stockholm de la poilade.
Alors ça fait des années que je suis à la recherche de la meilleure vanne de tous les temps, celle qui fera rire tout le monde, qui me fera aimer de la terre entière.

Et je l'ai trouvée.

Mieux que "comment vas-tu yau-de-poêle?", "C'est un lapin qui a mal à la pine", ou encore Paf le chien.
Un concentré explosif de génie humoristique. Une bombe H(umoristique).
Mais le génie, ce n'est pas moi. Je ne suis pas l'auteur de cette vanne. L'auteur de cette vanne a tout sacrifié à son art. Il a donné sa vie, sa réputation, sa crédibilité pour cette vanne. Abnégation pourrait être son deuxième nom.

Ça force le respect, tout de suite.

Cette nuit j'ai fait un rêve super strange. Le genre de rêve qu'on fait à 12 ans.
J'étais dans un endroit inconnu, avec des grandes étendues d'herbe, une route goudronnée au milieu et une forêt au loin. Probablement dans le Nord de la France. Et je n'étais pas seul. Je devais être en vacances, sûrement. Accompagné de quelques potes non identifiés. (En fait ils étaient un mélange de divers vieux potes, qui ne se connaissent pas et n'ont aucun rapport les uns avec les autres)
Et parmi ces gens étranges, il y avait une fille. Avec qui le courant m'a semblé passer tout de suite. J'ignore complètement qui elle est, j'ai oublié son prénom. Elle est brune, cheveux longs, pas grande, mignonne, des goûts terribles, un sens de l'humour ravageur, et elle embrasse comme une déesse.
Parce que OUI! JE L'AI EMBRASSEE! Ne me demandez pas comment j’ai fait, j’en sais rien. J’avais juste un pur feeling. Et c'était carrément waaaaaaaah. Mortel.
Alors, j'aimerais lancer un appel à témoins:

Si tu étais dans mon rêve dans la nuit du 18 au 19 juillet 2009,

et/ou que tu as n’importe quelle information sur cette fille et/ou cet endroit

(ou que tu es cette fille),

merci de le signaler dans les commentaires de cet article.

Toute information sera récompensée d’un merci.

 

Merci.

Et oui. Voici maintenant les...

5 RAISONS POUR LESQUELLES MICHAEL JACKSON RESTERA A JAMAIS LE ROI DE LA POP.

5) Il a épousé la fille du roi du rock. Filiation évidente.

4) Les Beatles ont inventé la Pop. Lui possédait leur catalogue.

3) Vous en connaissez beaucoup, vous, des artistes qui ont collaboré avec Paul McCartney, Eddie Van Halen, Stevie Wonder, Quincy Jones, Toto, Slash, Vincent Price, James Brown et j'en passe? Le tout sans se faire piquer la vedette?

2) Thriller. L'album, la chanson, le clip.

...

1) Ca:

Et j'aurais pu aussi citer les milliers (millions) de personnes désespérées, l'impact sur la musique actuelle, les chansons monstrueuses...

(En ce moment je n'ai plus internet alors pour écrire sur mon blog c'est la lose.)

J'ai toujours voulu être un magicien (et faire des claquettes, mais c'est une autre histoire). Ca me fascine. Tout ce mystère, le magnétisme du prestidigitateur (sans aucune faute!)... la classe. Quand j'étais gosse, j'avais plein de tours de magie, que je ne maîtrisais pas vraiment pour la plupart, mais il y en a quelques uns qui faisaient leur petit effet en société. Je pense notamment à mon tour fétiche, que tous les magiciens et aspirants magiciens connaissent: la disparition du foulard. Les gens hallucinaient. Mais ce week-end, j'ai dû me rendre à l'évidence. Je suis détrôné. Ce week-end, j'ai eu par 2 fois la preuve qu'on peut toujours trouver plus fort que soi. Quelqu'un a fait disparaître Nadal de Roland Garros. Le tennis me fait royalement chier, mais là... C'est fort. Tellement que ça mérite d'être souligné. Alors déjà, j'avais du mal à m'en remettre... Mais Dimanche, quelqu'un a fait plus fort. Quelqu'un a fait disparaître un avion. Carrrrrrrrrément. Et j'espère que personne ne fera disparaître votre humour, même noir. Car aujourd'hui, et à l'insu de tous, je viens de poster mon premier article officiel de la catégorie bonne vanne qui tue.

Il est un air pour qui je donnerais tout Rossini, tout Mozart et tout Weber.
Un air qui aurait aisément pu se trouver dans mon article précédent, catégorie "chanson futuriste".
Un air qui me ramène quelque 10 ans en arrière. La première et la plus monstrueuse claque musicale que j'aie jamais pris. Plus fort que Nevermind, London Calling et Weezer.
Un air qui commence avec une voix venue d'une autre dimension, crachée par des hauts-parleurs, et qui enchaîne sur une musique de fête intersidérale au LSD, accompagnée de milliers de lumières multicolores. On y croise un dragon, un champignon, un train, et tout ce que vous voudrez.
Je devais avoir moins de 10 ans. Je venais de passer une journée de folie accompagné de la moitié de ma famille (Maman, beau-papa, grands parents, frere et soeur, oncle et tante, cousin et cousine). Il faisait nuit. Et soudain, montée de claviers, et la voix a retenti.
"Medames et messieurs et vous les enfants..."
Le sentiment de vivre quelque chose dont on se souviendra à vie.
Une incontrôlable montée d'émotions: joie, nostalgie, reconnaissance... De quoi péter un plomb. J'en étais tout paumé. J'étais ailleurs.
Aujourd'hui, je partage cette madeleine de Proust.
Eteignez la lumière, montez le son, mettez la video en grand écran, et laissez-vous porter.
Ca, c'est cadeau.

...

Et ouais. Je sais, ca paraît con.
Mais vous n'avez pas idée de ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai entendu ce morceau. C'est indescriptible. C'était beau. C'était flippant. C'était énorme. (CMB) C'était comme Rencontres du Troisième Type.
Pour le commun des mortels il n'y a probablement rien de touchant là-dedans. Mais pour moi...
On n'a rien fait de plus beau. Merci Disney.
Pour la petite histoire, sachez que ce morceau a été composé en 1967 par Jean-Jacques Perrey, un compositeur français, sous le titre "Baroque Hoedown". Complètement barré.

Et pour vous faire une idée de la bête en live:

On fait moins les malins, tout de suite.

Il y a un an (et un jour, en fait) disparaissait Nikola Acin, chanteur et guitariste pour les groupes The Hellboys et Heartbreak Hotel, ainsi que journaliste pour Rock&Folk et éminent spécialiste d'Elvis Presley, Bob Dylan, Springsteen, ou encore The Clash. (Plus de détails ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola_Acin)
Mais Nikola était plus que ça. Il était une figure majeure de la nouvelle scène rock française, autant par la force de son groupe, que par son érudition qu'il mettait au service de tous.
Je ne le connaissais pas personnellement, tout juste semblait-il parfois me reconnaître au cours d'un concert (tu parles, au bout de 2 ans de Gibus toutes les semaines...), mais sa mort m'a ébranlé. Tout autant que l'hommage qui lui a été rendu au Gibus au cours d'une soirée d'anthologie: Rock&Roll, folie cathartique et mélancolie.
Dans les pages de Rock&Folk, il avait sa propre rubrique, "Juke-Box Mental", soit une sélection par une célébrité de chansons sur des thèmes précis. Je me suis toujours dit qu'un jour, ce serait MOI qui serais interrogé.
Voici donc mon Juke-Box Mental, parce que j'ai toujours révé de le faire, et parce que je suis narcissique.

CHANSON POUR LA ROUTE: Je n'ai pas le permis. (Ca commence bien, hein?) Disons les Strokes, "Hard to Explain", en hommage aux nombreuses nuits de printemps passées à se paumer dans Paris, mon frère au volant, et ce disque dans l'autoradio. Sinon, bien sûr, du AC/DC fera l'affaire, ou tout autre truc un peu bourrin qui speede sans réfléchir. (Genre l'album "Americana" de The Offspring.)

CHANSON COW-BOY: Ah, là, c'est intéressant. Dans la B.O. de Retour Vers Le Futur, il y a ce morceau qui apparaît à la fin du 2ème film, et qui accompagne une sorte de présentation du 3ème opus. (Vous savez, celui qui se passe en 1885, avec les Cow-Boys justement.) Voilà. Sinon, un truc de Ennio Morricone. La B.O. de "Mon Nom Est Personne", tiens. Et si on veut autre chose qu'une B.O, le mini-album autoproduit de Heartbreak Hotel regorge de pépites Country Blues du plus bel effet. Bonne chance pour le trouver.

CHANSON POUR CHIALER DANS SA BIERE: "Music When The Lights Go Out", The Libertines. Ou bien The Pogues, "The Band Played Waltzing Matilda". Forcément, on parle de bière là! Alors les Pogues, hein... Ou bien Etienne Daho, "Des Heures Hindoues".
NON! ATTENDEZ! JE SAIS! "Atmosphere", Joy Division. Un morceau crépusculaire, d'une tristesse dingue, surtout lorsqu'on a vu "Control"... NON! J'AI MIEUX! COMMENT N'Y AI-JE PAS PENSE PLUS TÔT?! "What a Wonderful World", Louis Armstrong! Monstrueux.

CHANSON POUR UN DIMANCHE PLUVIEUX: "Sunday Morning", par le Velvet Underground. Bien sûr. Une évidence. Quel que soit le dimanche d'ailleurs. Une merveille. Et là, je serais clair: Tout le monde se doit d'avoir entendu au moins une fois le premier album du Velvet. Soyons sérieux, allons.

CHANSON LASCIVE: "I Wanna Be Your Dog", par les Stooges. Tout est dans le titre. Bruyant, sale, dérangeant, tapageur, brûlant, violent. Iggy à son meilleur. (Sinon, "Venus In Furs", encore le Velvet. Ou bien "Date With The Night", Yeah Yeah Yeahs. Gosh, cette chanson est incroyable.)

CHANSON QUE CA FAIT MAL PARCE QU'ELLE EST PARTIE: Il n'y a que deux groupes qui puissent faire l'affaire: D'abord, Radiohead, avec "Creep". Je ne suis qu'une sous-merde, j'ai rien à foutre ici et toi tu es parfaite en tous points, tu vaux tellement mieux que moi, je te mérite pas. Voilà en substance ce que dit la chanson. Ultime.
(Avant, je pensais que cette chanson était tellement parfaite qu'il était impossible d'en faire une mauvaise version. Et puis un jour j'ai entendu la version de Korn. Par contre, les versions de Richard Cheese et Scala on The Rocks sont mortelles.)
Et puis, il y a Weezer. De Pink Triangle ("I'm dumb she's a lesbian"...) à "Perfect Situation" ("What's the deal with my brain?"...) en passant par "Across The Sea", ils sont les rois de l'échec amoureux.
(Bon, OK, sinon, il y a "With or Without You...)

CHANSON DECRIVANT UN LIEU: "Albion", BabyShambles. Ouais. Basse entraînante, Guitare acoustique à la balécouilles, guitare électrique avec juste ce qu'il faut d'effets, clavier tout doux, et Doherty qui vous énumère des noms de villes où semble-t-il il fait bon vivre. En bonus, un harmonica sur la version live. (Et sinon les Pogues, "Dirty Old Town", ou les Jam, "Town Called Malice", ou les Kinks, "Waterloo Sunset")

CHANSON POUR FAIRE DANSER LES FILLES: Ca dépend de la fille, là. Mais globalement, un petit Franz Ferdinand, "Do You Want To?", ça met tout le monde d'accord. On lève son cul et on gueule en gesticulant. Sinon, Depeche Mode, "I Just Can't Get Enough". Sinon, Britney Spears, "Toxic".

CHANSON BERCEUSE: Debussy, le "Clair de Lune". Ou bien, ça peut paraître bizarre, mais My Bloody Valentine, "Sometimes". Super planant. Ou encore Charlélie Couture, "Under Control (T.C. Brother)". J'écoutais ça pour m'endormir au lycée.

CHANSON DE RAGE ADOLESCENTE: Nirvana, on ne peut pas passer à côté. "Smells Like Teen Spirit" est trop évidente. Alors ce sera "Sliver": le pauvre gosse Kurt reste tout seul à s'emmerder chez sa grand-mère, bouffe des patates, va faire du vélo et se viande. Dans le même registre, on a "School" sur leur premier album. Ou encore "Territorial Pissings" (Gotta find a way, to find a way...). Ou encore "Radio Friendly Unit Shifter sur "In Utero" ("What is wrong with me?") De toute façon, a-peu-près n'importe quel Nirvana fera l'affaire. Si on n'aime pas, il reste "My Generation"...

CHANSON MEPRISANTE: "Killing In The Name", Rage Against The Machine. "Fuck you I won't do what you tell me" répété et hurlé une vingtaine de fois. Tout est dit. La chanson parfaite pour le jour où vous déciderez de flinguer votre patron, votre femme, votre mari, votre voisin ou n'importe qui de plus puissant, plus chiant, plus con, plus frimeur que vous. (Sinon, "What I Like Most About you Is Your Girlfriend", The Specials)

CHANSON POLITIQUE: "California Über Alles", The Dead Kennedys. Quand Jello Biafra s'en prend au gouverneur Jerry Brown, ça saigne. Sinon, The Clash, "Know Your Rights". Pas de Bob Dylan, merci pour le cliché.

CHANSON RELIGIEUSE: Hahaha.

Bon OK, "Hallelujah", de Jeff Buckley. J'ai chialé la première fois que je l'ai entendue. Trop cliché, mmmm? Alors la chanson "Oh Happy Day", sur la B.O. de Sister Act 2, avec ce gosse qui vous fout le frisson à chaque fois. Ou bien Les Shades, "Les Yeux Fermés", pour moi c'est religieux.

Voilà voilà, je vous épargne "Chanson pour déclencher une baston", "Chanson pour calmer une baston", "Chanson Hippie", "Chanson agaçante" ou encore "Chanson Futuriste"...

Ba-baille.